Dans le cours de géographie, nous avons appris que différentes conditions sont nécessaires pour permettre une production agricole. En Basse-Côte-Nord, le climat et le terrain ne permettent pas de faire pousser tout ce que nous mangeons. De plus, nous constatons que plus nos aliments voyagent, plus ils ont un coût élevé, tant au niveau économique qu’écologique. Inspirés par ces réflexions, au début du mois de janvier, nous nous sommes rendus au magasin du Portage de Tête-à-la-Baleine dans le but de découvrir d’où proviennent les aliments que nous achetons.
Comme nous savons que les gens du village consomment beaucoup de viande locale, nous avons décidé de nous intéresser plus particulièrement aux fruits, aux légumes et aux céréales. Du côté des produits laitiers, nous avions remarqué que les grands producteurs canadiens sont généralement identifiés sur les produits.
Chaque élève vous présente le résultat de ses recherches.
Fruits frais
Quand je suis arrivée au magasin, je me suis dirigée vers les fruits, car ma tâche était d’identifier de quel pays ils proviennent. Dans le graphique ci-dessous, je constate que la plupart des fruits que je consomme viennent majoritairement de pays étrangers, plutôt que du Canada. Par exemple, les clémentines proviennent du Maroc, et certaines pommes des États-Unis. Ce fruit juteux est aussi cultivé dans notre province. Les oranges arrivent de la République dominicaine et les oranges sanguines font un long voyage de l’Australie jusqu’au Québec. Quant aux citrons et aux melons de miel, ils nous parviennent de l’Égypte. Plusieurs autres fruits aboutissent chez nous en provenance de nombreux autres pays différents.
Légumes frais :
Présentement, la majorité des légumes frais que nous mangeons proviennent d’Amérique du Nord. En effet, dans cette catégorie, le Mexique, les États-Unis et le Canada fournissent 84% des aliments sur nos tablettes. Les carottes, les oignons, les navets et les pommes de terre blanches proviennent du Québec. On constate donc que les légumes racines peuvent être conservés et vendus localement toute l’année. Cela nous semble positif !
Fruits et légumes en conserve:
En faisant le recensement des fruits et légumes et conserve au magasin, j’ai constaté qu’aucun d’eux était étiqueté du Québec. Quand même, quelques-uns d’entre eux venaient des États-Unis et de quelques endroits différents dans le monde. Les fruits ou légumes d’une même compagnie ne proviennent pas nécessairement du même endroit Par exemple, les asperges Sélection viennent du Pérou et les champignons Sélection de Chine. Ou encore, les cœurs de palmier Irrésistibles arrivent de l’Équateur alors que les artichauts Irrésistibles sont produits en Espagne. Le fait que ces produits sont transformés pour être mis en conserve leur permet de voyager plus longtemps et plus loin sans se gaspiller.
Produits céréaliers:
Les produits céréaliers que l’on achète au magasin du Portage ont très peu de variété, lorsqu’il est question de la provenance. En effet, j’ai pu observer que les produits viennent à 4,8% d’Inde, 4,8% du Pérou, 57,1% des États-Unis et à 33,3% du Canada. Donc, la grande majorité des produits céréaliers nous arrivent des États-Unis. Ce sondage s’est basé sur 22 produits, dont plusieurs marques de céréales et de différents types de pains.
Les élèves de l’école Gabriel-Dionne
Wow! très beau projet. Géographie et économie et environnement. Ça fait réfléchir!
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